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Exposition à l’amiante : de nouveaux travaux reconnus susceptibles de provoquer des cancers

Les cancers du larynx et de l'ovaire sont reconnus comme maladie professionnelle lorsque les victimes ont été exposées à l'amiante. (Photo : un diagnostic d'amiante dans une exploitation agricole en 2005.)

Le ministère du Travail a publié, le samedi 14 octobre 2023, une nouvelle liste de travaux susceptibles de provoquer des maladies professionnelles, notamment les cancers du larynx et de l’ovaire à la suite d'une exposition à l’amiante.

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Les cancers du larynx et de l’ovaire avaient été reconnus comme maladie professionnelle en août dernier. Dans un décret du 14 octobre 2023 relatif aux maladies professionnelles liées à l’exposition à l’amiante, le ministère de l’Agriculture publie une nouvelle liste de travaux susceptibles de provoquer ces maladies.

Substance cancérogène

Isolant à bon marché, l’amiante a longtemps été utilisé dans la construction de bâtiments agricoles. Ce matériau est interdit depuis 1997 à cause de son impact sur la santé. C’est une substance classée cancérogène avérée pour l’être humain par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) depuis 1977.

Lorsque l’amiante se dégrade, naturellement ou au cours de travaux, elle dégage des fibres dans l’air, dont l’inhalation peut provoquer des cancers du larynx et de l’ovaire. Ce matériau est aujourd’hui la deuxième cause des maladies professionnelles et la première cause de cancers d’origine professionnelle.

Ces cancers liés à l’exposition à l’amiante dans le cadre professionnel sont pris en charge par la MSA. Les victimes disposent d’un délai de 35 ans pour réaliser une demande d’indemnisation auprès de leur caisse primaire d’assurance maladie. Il faut avoir été exposé pendant cinq ans à différents travaux, que le décret liste :

Les victimes peuvent également s’adresser au Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (Fiva) dont la mission est « d’assurer la réparation intégrale de l’ensemble des préjudices subis par les victimes et leurs ayants droit », indique le ministère du Travail.

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